Au cœur de l’homme : l’émotion

Au cœur de l’homme : l’émotion

À chaque début d’année, le cœur de l’homme est plein de nouvelles bonnes résolutions. 

Malgré les difficultés de la vie d’aujourd’hui, vous vous dites « cette année, je vais m’améliorer dans tel domaine, je vais faire du sport, je vais améliorer mon quotidien, je vais m’organiser pour avoir plus de temps, je vais prendre soin de ma santé, de mon corps ». Toutes ces bonnes idées se réalisent plus ou moins .Ce qui freine la concrétisation de nos projets est la gestion de nos émotions. Tous les événements que nous vivons ne dépendent pas que de la nature de l’évènement mais, surtout de la manière dont nous le percevons.

Notre regard, notre perception, la joie, la tristesse ou l’angoisse que l’évènement génère en nous, est déterminant. Ce qui définit l’homme, c’est cette capacité à ressentir ces différentes émotions. Chacun de nous a une histoire qui lui est propre, non seulement parce que chaque scénario de vie est particulier, mais surtout parce que chacun de nous vivons cette histoire selon le prisme de notre cœur. C’est pour cela que nous sommes tous unique avec une histoire singulière.

Afin d’améliorer notre quotidien, nous devons nous préoccuper de renforcer notre cœur et notre unité intrinsèque, mais également de préserver notre santé physique et mentale. L’espoir, n’est pas comme certains pourraient le croire, vain. L’espoir est le moteur de nos actes, cette pensée crée un sentiment du possible. L’émotion est là encore présente, c’est une force de croire, voir changer, le court de notre vie en une vie meilleure. Ceci permet de mobiliser en nous des ressources inépuisables. Certaines personnes pourtant, submergées comme un raz-de-marée par les soucis quotidiens, les peines, les blessures, se jettent sur la nourriture.

Les prises alimentaires anarchiques, incontrôlées et répétées peuvent être considérées comme un antidépresseur à part entière. Ces personnes pensent être apaisées par l’ingestion de nourriture grasse et/ou sucrée. A la longue, elles prennent du poids, plus 5, 10 voire 30 kilos. Ceci semble fonctionner sur l’humeur de ces personnes, mais en réalité, elles prennent le risque de voir se déclencher des problèmes de santé. Car le corps qui n’est qu’une machine, doit fonctionner en surrégime pour assimiler tous ces aliments, en encrassant en plus les artères d’un surplus de lipides, provoquant également parfois un diabète. Et si aucune de ces pathologies ne survient, d’autres conséquences apparaissent. Ces personnes éprouvent des difficultés pour s’habiller, s’essoufflent, se déplacent plus difficilement, ont des douleurs lombaires …. Le squelette ne supportant plus cette surcharge pondérale. Le cœur doit fonctionner plus pour irriguer ce corps augmenté de volume.

Enfin, l’image de ces personnes s’est modifiée, elles vivent parfois très mal ce changement physique. Si vous êtes dans ce cas, vous devez réagir, car au fond, ce qui permet de vous aider c’est de ne pas vous oublier. Le fait de vous reprendre en main vous donnera une énergie nouvelle. Le problème est que la plupart des gens ne veulent pas faire de régime, et celles qui en font reprennent du poids après un certain temps.

L’idée principale est que vous ne devez pas considérer que vous faites un régime, ce qui implique pour vous une privation de toutes les bonnes choses qui vous apaisent.

  • Manger normalement, sainement, ne signifie pas se nourrir quand vous le souhaitez et ce que vous désirez. Il existe des règles diététiques et comportementales à adopter. Pour cela, votre cadre alimentaire doit changer.
  • Faire des repas à heure fixe, ne pas sauter de repas surtout pas le déjeuner par crainte que vous ne mangiez sans contrôle le soir.
  • Ne grignoter plus entre les repas, faire plutôt des collations à 11H00 et 17H00, d’un laitage et d’un fruit.
  • Privilégier plutôt des viandes blanches et du poisson, des légumes et des fruits.

Tout ceci ne sont que quelques consignes, le mieux est une prise en charge globale de votre cas. Car, comme je l’ai dit auparavant, chaque cas est unique.

Le changement de votre mode alimentaire, doit être accompagné d’un changement de votre perception face aux évènements, pour éviter des reprises de poids dès qu’une difficulté apparait à nouveau. Les dernières études ont démontré l’importance de l’alimentation dans la prévention de nombreuses maladies, l’impact de l’alimentation sur la dépression, les troubles de l’humeur. Par exemple, savoir que l’absorption de sucre en excès excite, rend nerveux.

L’activité physique, outre le fait que vos dépenses énergétiques s’en trouvent augmentées, améliore votre morale grâce à la sécrétion d’endomorphines, et évite que votre mémoire ne s’étiole. Prenez vous conscience de l’importance de suivre des règles alimentaires, de faire une activité physique, enfin de gérer autrement vos émotions en gardant comme ligne directrice l’espoir que tout peut changer ?

N’oubliez pas la force de la foi en une vie meilleure. Si vous rechercher à travers ces quelques lignes le régime miracle, sachez qu’il n’existe pas un régime x ou y, qui vous fera maigrir et rester mince.

Ce que vous devez réaliser : vos changements de prise alimentaire s’effectuent à travers des règles diététiques précises et des choix d’aliments spécifiques, afin qu’au bout d’un certain temps ces règles s’intègrent en vous et deviennent une normalité. Ne craigniez pas d’abandonner ce que vous croyez bon (chocolat..) le temps de votre perte de poids, car vous pourrez en prendre après de manière ponctuelle pour conserver ces petits plaisirs.

Si les changements sont difficiles à accomplir, essayer de modifier étapes par étapes vos erreurs actuelles. Par exemple, ne sauter plus de repas puis, diminuer les volumes des repas, ne vous resservez pas une seconde fois, manger plutôt des poissons en papillotes plutôt que du poisson frit, apprenez à manger à chaque repas des légumes ce qui vous aidera à avoir moins faim.

Et surtout, relativisez ce que vous vivez, car chaque instant de vie est un cadeau qui vous est offert.

 

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